Au cœur de la gestion de la situation sanitaire liée au Covid-19

Habituellement infirmiers de santé publique à la DASS-NC, infirmiers de santé scolaire à la DPASS, infirmiers en santé au travail… ils se sont portés volontaires pour être mobilisés au cœur des centres de confinement avec des missions particulières.

Chargés d’assurer le suivi médical, la continuité des soins pour certains rapatriés, le repérage de symptômes nécessitant une consultation médicale, la participation aux sorties des personnes testées négatives au Covid-19, l’écoute de personnes confinées en souffrance liée à la situation de contraintes sanitaires stricts….ils assurent des missions très larges au sein des centres de confinement.

Les premiers vols de rapatriement étaient essentiellement composés de personnes de retour d’Evasan, ou ayant des problèmes de santé. « Cela a nécessité une gestion médicale importante au départ car certains étaient par exemple en rupture de traitement médical n’ayant pas pu se fournir de médicaments dans certains pays. Il a fallu contacter les spécialistes, obtenir les ordonnances, récupérer les traitements, les distribuer aux personnes concernées dans un temps très court » indique Isabelle, l’une des infirmières.

Des procédures avec les médecins volontaires, la DASS-NC, les médecins référents des rapatriés, des pharmacies, des infirmiers libéraux, ont été mises en place afin de permettre une prise en charge adaptée et dans les meilleurs délais.

Une fois ces premiers rapatriés rentrés chez eux, il est constaté environ 10 personnes par vol qui nécessitent encore un suivi médical, ou une gestion des traitements.

Ils assurent, secondés, par les élèves infirmiers, les relevés quotidiens de la température des confinés. « Il s’agit d’une surveillance obligatoire dans le cadre du risque de Covid-19 » précise Isabelle.

Il faut aussi parfois gérer des situations très différentes : interruption volontaire de grossesse, blessures, éruption cutanée….

« Lorsque les personnes confinées ont un souci, des questions sur leur santé, ils nous appellent. On passe les voir, on sollicite une consultation médicale, et parfois ils ont juste besoin d’une écoute bienveillante » raconte Geneviève, une des infirmières.